> L'AYURVEDA - ARTICLES

L'objectif de ces articles est de vous faire comprendre toute la richesse de l'Ayurvéda.  J'essaye de m'appuyer le plus possible sur mon expérience clinique et d'expliquer avec des mots simples sans trop simplifier toutefois les concepts de l'Ayurvéda.

L'objectif de l'Ayurvéda est d'augmenter notre intelligence, notre clarté mentale et permettre de faire les meilleurs choix possibles en terme d'alimentation, d'hygiène de vie - et plus largement sur tous les plans de notre vie - pour accompagner, favoriser le maintien de l'équilibre de nos doshas, c'est-à-dire l'homéostasie dans notre corps, en un mot notre santé.

 

Ayurvéda 

  • Comprendre le dosha Vata - équilibre et déséquilibre
  • Système hormonale féminin - des plantes protectrices face à une pollution environnementale grandissante
  • Préménopause - témoignage et réflexion ayurvédique

Plantes 

  • Merveilleuse réglisse
  • Le pissenlit pour une Détox d'après fêtes
  • Thymus vulgaris, un ami précieux

Comprendre le dosha VATA - équilibre & déséquilibre

Pour l'Ayurvéda, les 3 doshas sont les trois principes d'intelligence au commande de notre corps mais plus généralement trois forces principales qui contrôlent la nature. 

 

Pour cette science millénaire, nous sommes tous un assemblage unique de ces trois doshas, nous donnant une constitution, un métabolisme unique. Les 7 constitutions ou Prakriti sont Vata, Pitta et Kapha, Vata/Kapha, Vata/Pitta, Pitta/Kapha ou Vata/Pitta/Kapha. Aucun type constitutif n'est meilleur qu'un autre. Ce n'est pas un système de comparaison mais de compréhension, chacune des constitutions ayant des avantages et des inconvénients. 

 

Dans ce premier article, nous allons nous intéresser à VATA qui est le dosha maître, le chef d'orchestre des deux autres doshas et allons regarder d'un peu plus près ce qui caractérise les personnes de constitution Vata pure ou mixte.

On va aussi s'intéresser aux déséquilibres de Vata car dans ma jeune expérience clinique, je constate qu'une majorité de mes clients présentent un déséquilibre (Vikriti) Vata. Et moi la première ! Nous verrons pourquoi et comment agir grâce à l'Ayurvéda pour pacifier Vata.

 

Alors je vous invite à découvrir si le dosha Vata est un peu, moyennement ou beaucoup présent dans votre corps et dans votre psychologie. J'espère au travers de ce premier article vous permettre de reconnaître ce qui est de votre nature profonde ou ce qui est plutôt le signe d'un déséquilibre du dosha Vata.

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Système hormonal féminin : des plantes protectrices face à une pollution environnementale grandissante

 

Plus je plonge dans l'Ayurvéda et dans sa pratique auprès d'une clientèle féminine et plus je suis surprise des limites de la prise en charge et de l'écoute des problèmes dits féminins par la médecine conventionnelle. Me voilà remontée comme un "coucou suisse", tant il me parait anormal en 2024 d'entendre encore un médecin vous dire "ça va passer" quand vous venez pour des bouffées de chaleur qui vous empêchent de dormir depuis des semaines, quand une jeune femme après une opération d'un fibrome voit ses règles devenir hémorragiques et que le chirurgien n'a rien à lui répondre, ni lui proposer.

D'après une étude faite auprès de médecins bretons, seulement 9% d'entre eux auraient une formation en phytothérapie et si la moitié d'entre eux prescrivent des plantes cela reste cantonné aux problèmes d'insomnie et d'anxiété. Ils existent pourtant des plantes ayant fait leur preuve depuis des siècles, accessibles, efficaces et qui en plus de leurs propriétés thérapeutiques peuvent nous offrir une réelle protection face à une pollution environnementale dont il est désormais impossible de se prémunir complètement et qui perturbent de plus en plus notre système hormonal !

 

Comme pour mon article précédent sur la préménopause, je vais essayer de ne pas être trop simpliste et de vous exposer le point de vue de l'Ayurvéda dans sa complexité et donc sa richesse, à la mesure toutefois de mon expérience à ce jour.

 

>> QUELQUES ELEMENTS DE CONTEXTE 

 

> Un lien de plus en plus prouvé entre la pollution environnementale et le dérèglement de nos systèmes hormonaux

 

Santé publique France assure depuis quelques années une surveillance épidémiologique de certaines pathologies en lien possible avec les perturbateurs endocriniens. L'organisme a choisi de suivre plus particulièrement le fibrome utérin car une contribution environnementale au risque de fibrome est plausible au regard de la littérature de plus en plus fournie, notamment concernant le lien avec les perturbateurs endocriniens. Il surveille aussi de près le développement des cancers du sein et de la prostate, de l'endométriose, de la puberté précoce. 

 

Ainsi sur l'endométriose, les laboratoires LABERCA et STAT SC à Nantes ont appliqué un ensemble d’algorithmes d'apprentissage statistique pour explorer les associations entre les mélanges polluants organiques persistants (POP) et l'endométriose profonde dans une étude cas-témoins pilote en collaboration avec le CHU de Nantes. Les cinq modèles testés ont révélé une sélection cohérente des POP les plus associés à l'endométriose profonde, notamment certains marqueurs de type dioxines et pesticides organochlorés. (1)

 

Des études atteste du lien entre pollution de l'air et cancer du sein. Vous l'aurez compris le sujet est très vaste et les risques se cumulant, nous avons de quoi nous inquiéter. Toutefois, l'inquiétude n'écarte pas le danger et est plutôt anxiogène.

 

Il serait plutôt temps d'agir pour faire bouger les lignes de ce système de santé qui ignore complètement les plantes pourtant utilisées depuis la nuit des temps pour équilibrer, soigner le système hormonal féminin et même le protéger en partie de cette pollution environnementale. Nous allons ainsi nous intéresser plus particulièrement aux xéno-œstrogènes et voir comment pour l'Ayurvéda les phyto-œstrogènes des plantes peuvent participer à la protection de  notre système hormonal ! 

 

(1) https://www.inrae.fr/actualites/polluants-endometriose 

 

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Préménopause - témoignage et réflexion ayurvédique

Dans le cadre de l'atelier Yoga et Ayurvéda sur la périménopause que je propose en mars, j'avais envie de partager mon témoignage de la préménopause, période qui précède de quelques années la ménopause et commence en moyenne autour de 45 ans. La ménopause s'installera ensuite après une année complète sans menstruation en moyenne à 51 ans pour les françaises. 

 

Ce témoignage permettra, je l'espère, de faire mieux comprendre la vision de l'Ayurvéda sur cette période de transition et plus globalement les possibilités d'accompagnement qu'elle nous offre.

 

Une majorité des femmes expérimenteront à cette période à minima un symptôme sans forcément faire le lien avec le système hormonal tant les symptômes peuvent être variés (douleurs articulaires, fatigue, problèmes urinaires, problèmes digestifs...). Or reconnaître les symptômes de la périménopause et les appréhender sous l'aspect hormonal et non pas simplement structurel est important pour agir sur la cause et non pas seulement sur le symptôme. Il est évident que si ces symptômes sont importants, il sera indispensable de consulter son médecin pour s'assurer du caractère hormonal et transitoire et écarter une maladie. Car nous sommes bien d'accord la ménopause n'est pas une maladie toutefois certains symptômes peuvent entraver de manière importante et pendant plusieurs mois voire plus longtemps le bien-être et la vitalité des femmes.

 

Notre hygiène de vie, notre alimentation, la réduction du stress sous toutes ses formes et une quinzaine de plantes merveilleuses (gattilier, bourrache, sauge, cimicifuga, igname sauvage, angélique... ) peuvent nous accompagner au travers de cette période un rien chamboulante pour certaines d'entre nous ! 

 

Cet article repose donc sur mon vécu mais surtout sur l'enseignement en médecine ayurvédique et phytothérapie ayurvédique reçu par le Vaidya Atreya Smith. Ce dernier accompagne depuis plus de 30 ans, sur le sujet, les femmes en France et en Suisse où il enseigne et consulte désormais. Il est à noter que la Suisse reconnait l'Ayurvéda en tant que médecine complémentaire, ainsi nos consoeurs helvètes ont le choix de se tourner vers l'Ayurvéda pour être accompagner pendant la périménopause (1).

 

 (1) Les Suisses peuvent donc avoir accès aux médecines complémentaires pratiquées par un non-médecin et bénéficier de la couverture d’une assurance complémentaire si et seulement si, son thérapeute est reconnu par l’ASCA et/ou la RME selon les critères de sa compagnie d’assurance. L'école d'Atreya Smith EIVS est accrédité par l'ASCA.

 

>> QUELQUES ELEMENTS DE CONTEXTE 

 

> Parler de la ménopause pour faire tomber un tabou encore bien réel

 

« On parle aujourd'hui plus facilement d'endométriose, de règles ou d'infertilité, mais le dernier des tabous féminins, c'est la ménopause. Il faut bien avouer que celle-ci, tout à fait physiologique, qui survient vers 51 ans, s'avère être une inégalité majeure entre les femmes et les hommes »

« Alors même que 87 % des femmes de 45 à 50 ans sont touchées par au moins un symptôme de la ménopause». (2)

 

Cette période de la vie des femmes est encore taboue dans le monde du travail comme le souligne Brigitte Letombe, gynécologue, auditionnée au Sénat le 2 mars 2023. Mais avouons que le sujet est aussi tabou dans la sphère privée.  Je reconnais avoir moi-même quelques freins à relater mon expérience. Ce n'est effectivement pas très glamour de se réveiller plusieurs fois par nuit à cause d'énormes bouffées de chaleur. Cela ne donne pas une image très valorisante de soi quand on traverse des mois de fatigue ou de douleurs articulaires, musculaires nous empêchant de suivre compagnon, amis ou enfants dans une randonnée. Et alors là, pas du tout sexy, de parler fuite urinaire ou hémorroïde alors que les symptômes génito-urinaires touchent 67 % des femmes durant cette période (2)

 

En tant qu'enseignante de yoga et praticienne en Ayurvéda avec une hygiène de vie plutôt saine, j'avoue qu'une partie de moi est un peu vexée de ne pas passer au travers des bouffées de chaleur. Une autre partie de moi est en revanche tout à fait consciente que je réunissais beaucoup des conditions favorables pour qu'elles soient là au moment venu !

 

> Une incidence bien réelle sur nos vies professionnelles et personnelles

 

« La ménopause survient souvent chez les femmes alors qu’elles sont au sommet de leur carrière. (...) Se sentant moins performantes, manquant de confiance en elles à cet âge, certaines femmes angoissées refusent les promotions et se tournent vers une retraite prématurée ou une reconversion ». 

« Par exemple, parmi les symptômes fréquents figurent des douleurs articulaires marquées du fait de la carence œstrogénique. Ces symptômes peuvent être source de difficultés pour exercer un travail physique notamment et peuvent accentuer le risque de TMS ». (2)

  

> Des symptômes variés et variables en gravité et dans la durée

 

« 25% des femmes ont une symptomologie grave avec des symptômes qui peuvent se poursuivre dans la durée ».

« 73 % d’entre elles le sont encore entre 61 et 65 ans ». (2)

 

(2) Brigitte Letombe, auditionnée le 2 mars 2023 par la délégation dans le cadre de la table ronde sur la santé sexuelle et reproductive au travail au Sénat, membre du bureau du Groupe d'étude sur la ménopause et le vieillissement hormonal (Gemvi).

 

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Merveilleuse Réglisse

La délicieuse Glycyrrhiza glabra est utilisée depuis longtemps en Ayurvéda comme plante régénérante. C'est une plante incroyable originaire de Méditerranée. Cette vivace buissonnante tient son nom latin Glycyrrhiza glabra de deux mots grecs Glucus (qui signifie Doux) et Riza (qui signifie Racine).

Cultivée en France, peu onéreuse, aux multiples vertus, c'est une plante à redécouvrir et à avoir absolument en réserve dans sa petite pharmacopée familiale. Pour ma part, j'adore son goût sucré, réconfortant et enveloppant.

 

Plante sattvique, elle est connue pour favoriser la paix de l'esprit et augmenter Ojas, notre immunité. 

 

En cette période de printanière, elle me paraît très intéressante pour deux de ses actions principales :

 

- Adoucissante et expectorante pour les voies respiratoires. Le printemps est une période propice aux petits maux de gorge, irritation, bronchite... Dès les premiers symptômes, en décoction, la réglisse est idéale pour adoucir la gorge en cas d'angine, de toux sèche, d'enrouement mais aussi pour évacuer le mucus des bronches. Anti-inflammatoire, anti-viral, immuno-stimulante, une décoction de réglisse peut donc nous protéger de bien des maux. En prévention de la grippe une décoction de réglisse et de cannelle sera idéale. Pour les constitutions Kapha, on l'associera avec du gingembre, autre plante incroyable pour la bonne santé des poumons.

Important d'en boire un peu toutes les heures et de continuer minimum 2 jours après la disparition des symptômes pour que les doshas sont bien rééquilibrés et que le rhume... ne revienne pas.

 

J'en profite pour aborder un point essentiel en Ayurvéda qui est celui des Rasayana, les plantes régénérantes dont la réglisse fait partie. Quand un tissu du corps, un organe, en l'occurence ici les poumons, a été irrité plusieurs fois au cours d'une période hivernale, il est probable qu'il ait été abimé donc fragilisé. Pour l'Ayurveda, même si les symptômes ont disparu, il va être important d'aller nourrir le tissu pour qu'ainsi renforcé, il résiste mieux aux futures agressions ou pathogènes.

La Réglisse a cette action spécifique de régénérer notamment les poumons mais aussi l'estomac, les intestins. Il va donc être intéressant pour quelqu'un sujet aux toux sèches, aux bronchites à répétitions de faire une cure de décoction de réglisse pendant plusieurs jours.

 

Stimulante de la fonction surrénale, elle favorise un fonctionnement hormonal correct des femmes notamment au moment de la ménopause. Idéale donc pour soutenir une bonne vitalité. C'est une plante intéressante pour aider à se sevrer du café. Rappelons que la caféine fatigue les surrénales en les surstimulant.

 

Sédative, anti-dépressive, elle peut être un bon soutien en cas de dépression passagère. Son action adoucissante est aussi très puissante pour les ulcères et apaisante pour tout le système digestif, on peut aussi l'associer à la cannelle.

 

Les contre-indications sont l'hypertension, les œdèmes, la rétention des liquides en général. C'est une plante idéale pour les constitutions Vata et Pitta. A éviter en cas d'excès de Kapha ou d'Ama (toxines) - c'est à dire en cas de surpoids, de rétention d'eau, d'indigestion chronique.

 

Décoction : remplir une cuillère à soupe rase de racines coupées* et mettre dans un litre d'eau si possible filtrée. Couvrir la casserole et faire bouillir à minima 20mn, puis laisser encore infuser 10mn. Filtrer avec une petite passoire et mettre dans un thermos et boire en plusieurs fois dans la journée.

Si vous voulez rajouter du gingembre, éplucher l'équivalent d'un 1 à 2  cm de gingembre frais,  à couper en 2 ou 3 morceaux et à faire bouillir en même temps.

 

*Les racines de réglisse coupées bio sont facilement disponibles en pharmacies ou magasins biologiques.

Vous pouvez les commander aussi chez Arcadie (les épices Cook que vous trouvez en magasin qui sont d'excellentes qualités ) https://www.arcadie.fr/boutique/619-reglisse-racines-coupees-bio.html

Le pissenlit pour une détox d'après Fêtes

La période des fêtes met à rude épreuve chez beaucoup d'entre nous notre foie, notre pancréas. Viandes en sauce, chocolats, alcools, galettes des rois... se succèdent parfois à un rythme très soutenu.

 

Il est certain que notre corps appréciera tout premièrement quelques jours de diète que l'on peut donc accompagner par une décoction de racines de pissenlit. 

 

En Ayurvéda, le pissenlit, Taraxacum officinale, de saveur douce et amère est recommandé pour détoxiner le système digestif d'Ama. Ama peut être traduit par "les aliments non digérés" qui viennent encrasser le système digestif, le sang, congestionner le foie et le pancréas... Une preuve d'Ama est le dépôt que l'on peut voir sur la langue le matin au réveil, ce peut être aussi la mauvaise haleine, une transpiration ou des selles aux odeurs plus fortes.

 

Il est donc pertinent d'aider l'organisme à éliminer au mieux Ama et permettre au foie notamment de retrouver pleinement ses capacités de digestion et d'élimination. En effet, le pissenlit régule le fonctionnement entre le foie, la vésicule biliaire, le pancréas et l'intestin grêle. 

 

Il est donc un allié précieux pour les constitutions Pitta qui peuvent être facilement dérangées au niveau du foie par des repas trop riches. Son action rafraîchissante viendra rééquilibrer le dosa Pitta.

 

Le pissenlit est un précieux diurétique par son action nettoyante et décongestionnante. Il fait donc maigrir, il sera ainsi bienvenu pour les constitutions Kapha promptes à prendre du poids en cette période de l'année.

 

Toutefois, il n'est donc pas recommandé pour les personnes de constitution Vata par son action trop réduisante et rafraichissante. Pour ces dernières, une diète visant notamment réduire le sucre et de la tisane au gingembre seront plus indiquées. Le gingembre viendra équilibrer le feu digestif, réchauffer et nourrir l'organisme. 

 

Il est à noter que le pissenlit a un Prabhava, c'est à dire une action spécifique exceptionnelle, celle de décongestionner les seins et les glandes mammaires. Pour optimiser son action dans ce cas, on peut l'associer avec du curcuma.

 

Décoction de racines de pissenlit : pour 1/2 litre, mettre une cuillerée à soupe rase de racines en morceaux (6 grammes environ). Couvrir et faire bouillir pendant 20 minutes puis boire en 2 ou 3 fois au cours de la journée. Le goût de la décoction est assez neutre. 

 

 

Thymus vulgaris, un ami précieux

Le thym est un précieux allié pour traverser l'hiver. Son spectre est très large et il agit plus particulièrement sur les poumons mais aussi le foie et l'estomac.

 

Pour les rhumes et autres infections respiratoires, il est très efficace grâce à ses propriétés antiseptiques et antivirales. Vous pouvez l'utiliser en tisanes et en inhalation et l'associer avec le romarin.

Il est aussi très utile pour toutes les types de toux par ses qualités antispasmodiques et expectorantes. Vous pourrez rajouter du miel*.

 

Pour l'inhalation, si vous avez la chance d'avoir du thym dans votre jardin, mettez une petite poignée pour un 1/2 litre d'eau bouillante. Restez à minima 10mn et renouveler 3 à 4 fois dans la journée. Sinon vous pouvez utiliser de l'huile essentielle**, 1 à 2 gouttes toujours à mettre dans l'eau bouillante.

 

Le thym est une excellente plante digestive qui va faciliter l'assimilation. On l'utilise aussi contre les cauchemars dus à une mauvaise digestion. Elle va renforcer le feu digestif.

 

Le thym convient à toutes les constitutions toutefois ne pas ne abuser en cas d'excès de Pitta (c'est à dire un feu digestif trop fort, de l'acidité).

 

*le miel devient nocif lorsqu'il est cuit - il est donc nécessaire de l'ajouter à votre tisane une fois que celle-ci aura refroidie.

** les huile essentielles sont à utiliser en inhalation et non en voie interne. Elles sont trop puissantes en voie interne ou directement sur la peau. En apparence elles sont très efficaces, pour l'Ayurveda et Atreya Smith en particulier,  elles provoquent des effets secondaires importants. Ce dernier a vu au cours de ses nombreuses années de pratique, de plus en plus de problèmes chez ses clients causés par l'utilisation des HE. 


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