L'objectif de ces articles est de vous faire comprendre toute la richesse de l'Ayurvéda. J'essaye de m'appuyer le plus possible sur mon expérience clinique et d'expliquer avec des mots simples sans trop simplifier toutefois les concepts de l'Ayurvéda.
L'objectif de l'Ayurvéda est d'augmenter notre intelligence, notre clarté mentale et permettre de faire les meilleurs choix possibles en terme d'alimentation, d'hygiène de vie - et plus largement sur tous les plans de notre vie - pour accompagner, favoriser le maintien de l'équilibre de nos doshas, c'est-à-dire l'homéostasie dans notre corps, en un mot notre santé.
Ayurvéda
Santé féminine : point de vue ayurvédique
Plantes
Dans cet article, nous allons explorer la saisonnalité des doshas au fil de l'année et voir comment prévenir les déséquilibres (ou maladies) en intégrant ces variations dans notre quotidien.
La Caraka Samhità, l'un des textes les plus importants en médecine ayurvédique, place le temps au premier rang des causes de maladies, soulignant ainsi son rôle crucial. Elle stipule : « Le mauvais usage, le non-usage et l'usage excessif du temps, de l'intellect et des objets des sens sont la triple cause des troubles mentaux et physiques. » (Sutra 54, chapitre 1 de Sūtrasthāna).
Cette notion peut sembler complexe, car il est souvent difficile d'établir un lien entre certains problèmes de santé, comme l'insomnie ou des troubles digestifs, et l'arrivée de l'automne. En effet, on reprend généralement une routine plus stable après les vacances d'été. Pourtant, il se peut que le dosha Vata (de nature sèche) ait été perturbé durant un été et une arrière saison particulièrement chauds et secs, et que ses déséquilibres ne se manifestent qu'avec l'arrivée du froid, en octobre ou novembre.
Je vous expliquerai cela plus en détail dans la suite de cet article. Mon objectif, comme toujours, est de vous aider à mieux comprendre la logique ayurvédique.
Si vous n'avez pas encore lu les articles précédents sur les doshas Vata, Pitta et Kapha ou l'article précédent sur le cycle des doshas, je vous recommande vivement de les consulter avant de continuer, car ils apportent des bases essentielles pour bien saisir les principes de l'ayurvéda.
Dans cette série d'articles, nous voilà arrivés à une notion clé en Ayurveda : LE TEMPS, ou KALA en sanskrit. Il s'agit de l'intégration, dans notre hygiène de vie et notre alimentation, du respect des heures de la journée et des cycles des saisons, chacun étant dominé successivement par l'un des trois doshas.
Dans la Caraka Samhità, l'un des ouvrages les plus importants en médecine ayurvédique, le temps est cité en première cause des maladies, c'est dire son importance ! "Le mauvais usage, le non-usage et l'usage excessif du temps, de l'intellect et des objets des sens sont la triple cause des troubles mentaux et physiques." Sutra 54 du chapitre 1 de Sūtrasthāna.
Comme souvent en Ayurvéda, les principes sont à la fois simples et complexes. D'une part, ils sont simples parce que nous avons tous fait l'expérience de certaines vérités de la vie quotidienne : par exemple, si nous ne nous couvrons pas suffisamment à l'approche de l'automne et du froid, il y a de grandes chances que nous attrapions un rhume. De même, nous savons qu'il est plus facile de s'endormir en respectant une routine de coucher régulière.
Cependant, l'Ayurveda est bien plus complexe que cela. Par exemple, certaines personnes peuvent éprouver des difficultés à comprendre l'apparition de problèmes comme l'insomnie ou des troubles digestifs à l'arrivée de l'automne, alors même qu'elles ont repris une bonne routine et n'ont pas modifié leur alimentation. Cela s'explique par le fait que leur dosha Vata, progressivement déséquilibré et aggravé durant l'été, ne se manifeste pleinement qu'à l'automne, lorsque le froid s'installe.
Pour le moment, nous allons nous intéresser aux cycles des doshas sur une journée de 24H. Une nouvelle fois, mon objectif est de vous faire rentrer dans la logique ayurvédique pour que vous puissiez comprendre certaines causes de déséquilibre dans votre rythme de vie. Si vous n'avez pas lu les articles précédents sur les doshas Vata, Pitta et Kapha, je vous invite à prendre le temps de les lire et de revenir ensuite à la lecture de cet article, au risque sinon de ne pas véritablement comprendre cette logique ayurvédique.
Comme nous l'avons vu dans les deux précédents articles, c'est sous l'angle des qualités (gunas) que je vous ai proposé de plonger dans la compréhension des doshas. Car c'est à travers eux que le praticien en Ayurvéda va pouvoir comprendre à la fois votre nature profonde ou constitution (Prakriti) et vos déséquilibres (Vikriti).
Petit rappel donc des qualités de Vata et de Kapha pour que vous puissiez mieux comprendre le dosha Pitta.
Vata est variable, sec, léger, froid, rapide, mobile et subtil. Kapha au contraire est solide, lourd, ferme, onctueux, doux, lent et frais. Les qualités de Vata et Kapha sont donc opposées. Ils ne partagent qu'une seule qualité le froid.
Nous allons que seul le dosha Pitta est chaud, mais qu'il est aussi tranchant et odorant.
Le dosha PITTA assure les fonctions de digestion, tant de la nourriture que des pensées et des émotions. Son principe de base est la chaleur et une certaine intensité. On le traduit souvent par le feu ou la "bile".
Nous allons donc nous intéresser aux caractéristiques des constitutions Pitta pures mais aussi aux constitutions mixtes Pitta/Vata et Pitta/Kapha.
Alors je vous invite à découvrir si le dosha PITTA est un peu, moyennement ou beaucoup présent dans votre corps et dans votre psychologie. L'été étant la période où le dosha Pitta peut "déborder", il sera intéressant d'observer si l'été est une saison qui peut ou non vous déranger.
Si vous n'avez pas lu les articles précédents sur Vata et Kapha, je vous invite à prendre quelques minutes pour le faire. Vous pourrez ainsi avoir quelques informations de base sur la logique de l'Ayurvéda.
Dans ce deuxième article sur les doshas, nous allons maintenant nous intéresser à KAPHA. Dans ces articles, j'insiste particulièrement sur les qualités (gunas) des doshas afin de vous permettre de les reconnaître dans votre métabolisme et votre psychologie. Si je traite KAPHA avant PITTA, c'est que VATA et KAPHA ont tous les deux des qualités opposées. La seule qualité qu'ils partagent est le FROID.
Nous allons voir à quel point le dosha KAPHA est important pour le bon fonctionnement des deux autres doshas. Notre société moderne ne valorise pas les qualités des constitutions Kapha et c'est fort dommage. Je remarque que même dans certains livres d'Ayurvéda, les qualités de Kapha sont présentées sous des jours peu avantageux.
Nous allons donc nous intéresser aux caractéristiques des constitutions Kapha pures mais aussi aux constitutions mixtes Kapha/Vata qui comme nous le verrons pourront jouir d'une belle complémentarité de leurs doshas mais parfois d'une association où l'équilibre est plus compliqué à maintenir entre ces deux doshas opposés.
Alors je vous invite à découvrir si le dosha KAPHA est un peu, moyennement ou beaucoup présent dans votre corps et dans votre psychologie. J'espère qu'au travers de ce deuxième article vous permettre de reconnaître ce qui est de votre nature profonde ou ce qui est plutôt le signe d'un déséquilibre du dosha Kapha.
Si vous n'avez pas lu l'article précédent sur Vata, je vous invite à prendre quelques minutes pour le faire. Vous pourrez ainsi avoir quelques informations de base sur la logique de l'Ayurvéda.
Dans cet article, je ne vais pas rentrer dans trop de détails. Le sujet est vaste, néanmoins pour l'Ayurvéda, il n'est pas normal qu'une femme souffre pendant ses cycles. Cela démontre un déséquilibre des doshas ayant amené à un dérèglement du système hormonal féminin. Or il existe de nombreuses plantes européennes extrêmement intéressantes et sûres qui associées à quelques modifications dans l'hygiène de vie et dans l'alimentation, vont permettre en quelques mois de rétablir l'équilibre et diminuer ainsi fortement les troubles menstruels voire les faire disparaître.
Définir les facteurs causaux du dérèglement et les recommandations ayurvédiques personnalisées nécessite évidemment de voir un praticien ayurvédique. Toutefois, la bouillotte est un premier soin externe très efficace pour soulager les crampes. Je vais parler aujourd'hui de sa bonne utilisation car en effet l'usage qui en est fait par la plupart des femmes, c'est-à-dire sur le ventre et sans huile, du point de vue de l'Ayurvéda, est délétère pour l'appareil génital féminin.
Pour l'Ayurvéda, les 3 doshas sont les trois principes d'intelligence au commande de notre corps mais plus généralement trois forces principales qui contrôlent la nature.
Pour cette science millénaire, nous sommes tous un assemblage unique de ces trois doshas, nous donnant une constitution, un métabolisme unique. Les 7 constitutions ou Prakriti sont Vata, Pitta et Kapha, Vata/Kapha, Vata/Pitta, Pitta/Kapha ou Vata/Pitta/Kapha. Aucun type constitutif n'est meilleur qu'un autre. Ce n'est pas un système de comparaison mais de compréhension, chacune des constitutions ayant des avantages et des inconvénients.
Dans ce premier article, nous allons nous intéresser à VATA qui est le dosha maître, le chef d'orchestre des deux autres doshas et allons regarder d'un peu plus près ce qui caractérise les personnes de constitution Vata pure ou mixte.
On va aussi s'intéresser aux déséquilibres de Vata car dans ma jeune expérience clinique, je constate qu'une majorité de mes clients présentent un déséquilibre (Vikriti) Vata. Et moi la première ! Nous verrons pourquoi et comment agir grâce à l'Ayurvéda pour pacifier Vata.
Alors je vous invite à découvrir si le dosha Vata est un peu, moyennement ou beaucoup présent dans votre corps et dans votre psychologie. J'espère au travers de ce premier article vous permettre de reconnaître ce qui est de votre nature profonde ou ce qui est plutôt le signe d'un déséquilibre du dosha Vata.
Plus je plonge dans l'Ayurvéda et dans sa pratique auprès d'une clientèle féminine et plus je suis surprise des limites de la prise en charge et de l'écoute des problèmes dits féminins par la médecine conventionnelle. Me voilà remontée comme un "coucou suisse", tant il me parait anormal en 2024 d'entendre encore un médecin vous dire "ça va passer" quand vous venez pour des bouffées de chaleur qui vous empêchent de dormir depuis des semaines, quand une jeune femme après une opération d'un fibrome voit ses règles devenir hémorragiques et que le chirurgien n'a rien à lui répondre, ni lui proposer.
D'après une étude faite auprès de médecins bretons, seulement 9% d'entre eux auraient une formation en phytothérapie et si la moitié d'entre eux prescrivent des plantes cela reste cantonné aux problèmes d'insomnie et d'anxiété. Ils existent pourtant des plantes ayant fait leur preuve depuis des siècles, accessibles, efficaces et qui en plus de leurs propriétés thérapeutiques peuvent nous offrir une réelle protection face à une pollution environnementale dont il est désormais impossible de se prémunir complètement et qui perturbent de plus en plus notre système hormonal !
Comme pour mon article précédent sur la préménopause, je vais essayer de ne pas être trop simpliste et de vous exposer le point de vue de l'Ayurvéda dans sa complexité et donc sa richesse, à la mesure toutefois de mon expérience à ce jour.
Dans le cadre de l'atelier Yoga et Ayurvéda sur la périménopause que je propose en mars, j'avais envie de partager mon témoignage de la préménopause, période qui précède de quelques années la ménopause et commence en moyenne autour de 45 ans. La ménopause s'installera ensuite après une année complète sans menstruation en moyenne à 51 ans pour les françaises.
Ce témoignage permettra, je l'espère, de faire mieux comprendre la vision de l'Ayurvéda sur cette période de transition et plus globalement les possibilités d'accompagnement qu'elle nous offre.
Une majorité des femmes expérimenteront à cette période à minima un symptôme sans forcément faire le lien avec le système hormonal tant les symptômes peuvent être variés (douleurs articulaires, fatigue, problèmes urinaires, problèmes digestifs...). Or reconnaître les symptômes de la périménopause et les appréhender sous l'aspect hormonal et non pas simplement structurel est important pour agir sur la cause et non pas seulement sur le symptôme. Il est évident que si ces symptômes sont importants, il sera indispensable de consulter son médecin pour s'assurer du caractère hormonal et transitoire et écarter une maladie. Car nous sommes bien d'accord la ménopause n'est pas une maladie toutefois certains symptômes peuvent entraver de manière importante et pendant plusieurs mois voire plus longtemps le bien-être et la vitalité des femmes.
Notre hygiène de vie, notre alimentation, la réduction du stress sous toutes ses formes et une quinzaine de plantes merveilleuses (gattilier, bourrache, sauge, cimicifuga, igname sauvage, angélique... ) peuvent nous accompagner au travers de cette période un rien chamboulante pour certaines d'entre nous !
Cet article repose donc sur mon vécu mais surtout sur l'enseignement en médecine ayurvédique et phytothérapie ayurvédique reçu par le Vaidya Atreya Smith. Ce dernier accompagne depuis plus de 30 ans, sur le sujet, les femmes en France et en Suisse où il enseigne et consulte désormais. Il est à noter que la Suisse reconnait l'Ayurvéda en tant que médecine complémentaire, ainsi nos consoeurs helvètes ont le choix de se tourner vers l'Ayurvéda pour être accompagner pendant la périménopause (1).
(1) Les Suisses peuvent donc avoir accès aux médecines complémentaires pratiquées par un non-médecin et bénéficier de la couverture d’une assurance complémentaire si et seulement si, son thérapeute est reconnu par l’ASCA et/ou la RME selon les critères de sa compagnie d’assurance. L'école d'Atreya Smith EIVS est accrédité par l'ASCA.
La délicieuse Glycyrrhiza glabra est utilisée depuis longtemps en Ayurvéda comme plante régénérante. C'est une plante incroyable originaire de Méditerranée. Cette vivace buissonnante tient son nom latin Glycyrrhiza glabra de deux mots grecs Glucus (qui signifie Doux) et Riza (qui signifie Racine).
Cultivée en France, peu onéreuse, aux multiples vertus, c'est une plante à redécouvrir et à avoir absolument en réserve dans sa petite pharmacopée familiale. Pour ma part, j'adore son goût sucré, réconfortant et enveloppant.
Plante sattvique, elle est connue pour favoriser la paix de l'esprit et augmenter Ojas, notre immunité.
En cette période de printanière, elle me paraît très intéressante pour deux de ses actions principales :
- Adoucissante et expectorante pour les voies respiratoires. Le printemps est une période propice aux petits maux de gorge, irritation, bronchite... Dès les premiers symptômes, en décoction, la réglisse est idéale pour adoucir la gorge en cas d'angine, de toux sèche, d'enrouement mais aussi pour évacuer le mucus des bronches. Anti-inflammatoire, anti-viral, immuno-stimulante, une décoction de réglisse peut donc nous protéger de bien des maux. En prévention de la grippe une décoction de réglisse et de cannelle sera idéale. Pour les constitutions Kapha, on l'associera avec du gingembre, autre plante incroyable pour la bonne santé des poumons.
Important d'en boire un peu toutes les heures et de continuer minimum 2 jours après la disparition des symptômes pour que les doshas sont bien rééquilibrés et que le rhume... ne revienne pas.
J'en profite pour aborder un point essentiel en Ayurvéda qui est celui des Rasayana, les plantes régénérantes dont la réglisse fait partie. Quand un tissu du corps, un organe, en l'occurence ici les poumons, a été irrité plusieurs fois au cours d'une période hivernale, il est probable qu'il ait été abimé donc fragilisé. Pour l'Ayurveda, même si les symptômes ont disparu, il va être important d'aller nourrir le tissu pour qu'ainsi renforcé, il résiste mieux aux futures agressions ou pathogènes.
La Réglisse a cette action spécifique de régénérer notamment les poumons mais aussi l'estomac, les intestins. Il va donc être intéressant pour quelqu'un sujet aux toux sèches, aux bronchites à répétitions de faire une cure de décoction de réglisse pendant plusieurs jours.
- Stimulante de la fonction surrénale, elle favorise un fonctionnement hormonal correct des femmes notamment au moment de la ménopause. Idéale donc pour soutenir une bonne vitalité. C'est une plante intéressante pour aider à se sevrer du café. Rappelons que la caféine fatigue les surrénales en les surstimulant.
Sédative, anti-dépressive, elle peut être un bon soutien en cas de dépression passagère. Son action adoucissante est aussi très puissante pour les ulcères et apaisante pour tout le système digestif, on peut aussi l'associer à la cannelle.
Les contre-indications sont l'hypertension, les œdèmes, la rétention des liquides en général. C'est une plante idéale pour les constitutions Vata et Pitta. A éviter en cas d'excès de Kapha ou d'Ama (toxines) - c'est à dire en cas de surpoids, de rétention d'eau, d'indigestion chronique.
Décoction : remplir une cuillère à soupe rase de racines coupées* et mettre dans un litre d'eau si possible filtrée. Couvrir la casserole et faire bouillir à minima 20mn, puis laisser encore infuser 10mn. Filtrer avec une petite passoire et mettre dans un thermos et boire en plusieurs fois dans la journée.
Si vous voulez rajouter du gingembre, éplucher l'équivalent d'un 1 à 2 cm de gingembre frais, à couper en 2 ou 3 morceaux et à faire bouillir en même temps.
*Les racines de réglisse coupées bio sont facilement disponibles en pharmacies ou magasins biologiques.
Vous pouvez les commander aussi chez Arcadie (les épices Cook que vous trouvez en magasin qui sont d'excellentes qualités ) https://www.arcadie.fr/boutique/619-reglisse-racines-coupees-bio.html
La période des fêtes met à rude épreuve chez beaucoup d'entre nous notre foie, notre pancréas. Viandes en sauce, chocolats, alcools, galettes des rois... se succèdent parfois à un rythme très soutenu.
Il est certain que notre corps appréciera tout premièrement quelques jours de diète que l'on peut donc accompagner par une décoction de racines de pissenlit.
En Ayurvéda, le pissenlit, Taraxacum officinale, de saveur douce et amère est recommandé pour détoxiner le système digestif d'Ama. Ama peut être traduit par "les aliments non digérés" qui viennent encrasser le système digestif, le sang, congestionner le foie et le pancréas... Une preuve d'Ama est le dépôt que l'on peut voir sur la langue le matin au réveil, ce peut être aussi la mauvaise haleine, une transpiration ou des selles aux odeurs plus fortes.
Il est donc pertinent d'aider l'organisme à éliminer au mieux Ama et permettre au foie notamment de retrouver pleinement ses capacités de digestion et d'élimination. En effet, le pissenlit régule le fonctionnement entre le foie, la vésicule biliaire, le pancréas et l'intestin grêle.
Il est donc un allié précieux pour les constitutions Pitta qui peuvent être facilement dérangées au niveau du foie par des repas trop riches. Son action rafraîchissante viendra rééquilibrer le dosa Pitta.
Le pissenlit est un précieux diurétique par son action nettoyante et décongestionnante. Il fait donc maigrir, il sera ainsi bienvenu pour les constitutions Kapha promptes à prendre du poids en cette période de l'année.
Toutefois, il n'est donc pas recommandé pour les personnes de constitution Vata par son action trop réduisante et rafraichissante. Pour ces dernières, une diète visant notamment réduire le sucre et de la tisane au gingembre seront plus indiquées. Le gingembre viendra équilibrer le feu digestif, réchauffer et nourrir l'organisme.
Il est à noter que le pissenlit a un Prabhava, c'est à dire une action spécifique exceptionnelle, celle de décongestionner les seins et les glandes mammaires. Pour optimiser son action dans ce cas, on peut l'associer avec du curcuma.
Décoction de racines de pissenlit : pour 1/2 litre, mettre une cuillerée à soupe rase de racines en morceaux (6 grammes environ). Couvrir et faire bouillir pendant 20 minutes puis boire en 2 ou 3 fois au cours de la journée. Le goût de la décoction est assez neutre.