L'objectif de ces articles est de vous faire comprendre toute la richesse de l'Ayurvéda. J'essaye de m'appuyer le plus possible sur mon expérience clinique et d'expliquer avec des mots simples sans trop simplifier toutefois les concepts de l'Ayurvéda.
L'objectif de l'Ayurvéda est d'augmenter notre intelligence, notre clarté mentale et permettre de faire les meilleurs choix possibles en terme d'alimentation, d'hygiène de vie - et plus largement sur tous les plans de notre vie - pour accompagner, favoriser le maintien de l'équilibre de nos doshas, c'est-à-dire l'homéostasie dans notre corps, en un mot notre santé.
Ayurvéda
Santé féminine : point de vue ayurvédique
Plantes
Depuis quelques années, le jeûne intermittent est partout, omniprésent dans les magazines et sur les réseaux sociaux
... Mais que cache vraiment cette tendance venue des États-Unis ?
En réalité, l’Ayurvéda préconise depuis des millénaires des rythmes alimentaires similaires. Le jeûne intermittent de 14h/16h correspond aux besoins des constitutions Kapha ou de celles ayant un excès de Kapha (surcharge pondérale, lourdeur) ou d'Ama (toxines). Le jeûne de 12 heures est, quant à lui, la base d’une bonne digestion pour les constitutions Vata et Pitta, laissant le temps au corps de se détoxiner pendant la nuit.
> LES DIFFERENTS TYPES DE METABOLISME DIGESTIF
Contrairement à la vision occidentale, l’Ayurvéda distingue différents types de métabolismes digestifs (Agni) selon la constitution (Prakriti) :
> LE PARADOXE FRANÇAIS : DES REPAS STRUCTURÉS SUR LA JOURNÉE
Pourquoi les pays latins (France, Italie...) ont-ils moins de problèmes cardio-vasculaires et d'obésité que les pays anglo-saxons, malgré une cuisine relativement riche ? La clé pourrait résider dans la structure des repas. Aux États-Unis, manger à toute heure est courant, tandis qu'en France, le respect du déjeuner et du dîner prévaut encore.
Une étude récente à San Diego a montré que 50% des participants mangeaient sur une période de 15h ou plus ( de 7h/8h à 22h/23h par exemple). Or, des chercheurs américains ont mis en évidence, dans une étude sur des souris, que le même apport alimentaire excessif (gras et sucré) n’avait pas les mêmes effets selon le rythme des repas. Un premier groupe de souris nourri sur une période de 10 heures dans la journée a maintenu un poids stable, tandis qu’un deuxième groupe, nourri à toute heure du jour et de la nuit, est devenu obèse, diabétique, avec un foie gras et des complications vasculaires au bout de quatre mois.
L’Ayurvéda dirait à ces chercheurs : « Élémentaire, mon cher Watson », tant cette science de la vie insiste sur le respect du cycle des doshas. En effet, chacun des trois doshas (Vata, Pitta et Kapha) peut être vu comme une intelligence métabolique programmée pour fonctionner de manière optimale à certaines heures du cycle circadien de 24 heures. Le non-respect des rythmes naturels de doshas est un des facteurs principaux de la maladie, perturbant les fonctions métaboliques et cérébrales.
> LE JEÛNE DE 12 HEURES PENDANT LA NUIT : LA BASE D'UNE BONNE DIGESTION & DE LA SANTÉ
En ce mois de novembre, voilà déjà plusieurs jours que je suis à la recherche d'articles sur le cancer du sein et ce que l'on connait en terme de prévention. En effet, depuis l'année dernière, nous voilà sur la première marche du podium mondial en terme d'incidence du cancer du sein. Pourtant, silence radio sur les sites officiels concernant les causes ou, du moins, un questionnement sérieux sur le contexte qui nous vaut d'être dramatiquement en tête du classement. Comme chaque année, durant la campagne d'octobre rose, il me semble que la prévention primaire reste largement ignorée. Bien que le dépistage soit essentiel (prévention secondaire), il est grand temps de mettre la prévention primaire sur le devant de la scène, afin que le cancer du sein ne soit plus une fatalité pour une femme sur huit.
Or ce matin pour bien commencer la journée, c'est une belle synchronicité* qui se présente à moi avec avec un article du Monde intitulé : "Des institutions scientifiques entretiennent le doute sur les bénéfices du bio" (1). Selon plusieurs chercheurs en nutrition et en santé publique, l’Académie nationale de médecine, l’Académie d’agriculture de France (AAF) et l’Institut national du cancer (INCa) ont ainsi, chacun à leur manière, participé à alimenter la confusion sur le sujet. En cause, une étude épidémiologique française publiée en 2018 dans JAMA Internal Medicine, ayant suivi 70 000 personnes pendant quatre ans et demi, et mettant en évidence une baisse significative du cancer du sein postménopausal (– 34 %) chez les plus grosses consommatrices de bio, par rapport à celles qui n’en consomment pas.
Mi-octobre, dans une tribune dans Le Monde, plus de 1 000 femmes touchées par un cancer du sein avant 50 ans soulignent que les preuves scientifiques s’accumulent en faveur de liens entre l’exposition à des polluants présents dans l’environnement et la survenue des cancers. Dans cette tribune, elles écrivent "Nous sommes 1 055 femmes à avoir été touchées par un cancer du sein avant 50 ans, à un âge où il n’est pas « normal » de tomber malade."(2). (80% des cancers du sein se déclarent en effet chez les femmes de plus de 50 ans).
Pour moi qui ai 52 ans, je ne trouve pas normal du tout d'être touchée par un cancer du sein après la ménopause. Dans cet article, j'ai voulu essayer de comprendre les raisons qui placent les Françaises en tête de ce triste palmarès. Il apparaît que nous cumulons de nombreux facteurs de risque, notamment la consommation d'alcool, le tabagisme, une alimentation riche en viande et en graisses, ainsi que des facteurs liés à l'"imprégnation hormonale" naturelle et synthétique (xéno-œstrogènes issus de la pollution environnementale, pilules, traitements hormonaux substitutifs). Ce long travail m'a permis de remettre en question certains de mes préjugés : je pensais, par exemple, que les inégalités sociales jouaient un rôle déterminant dans l'incidence du cancer du sein. Or, il semble que face à cette réalité douloureuse, toutes les catégories sociales soient également touchées.
Nous allons faire un tour vers le Japon où l'incidence du cancer du sein est la plus faible des pays industrialisés et faire des ponts avec l'Ayurveda, sa vision du cancer et ses approches de prévention. Nous verrons que la médecine occidentale commence à faire de plus en plus de lien entre la qualité de la microbiote, en un mot notre capacité digestive et certains terrains propices au développement de maladies comme le cancer.
Dans cet article, mon propos n'est pas du tout d'être anxiogène mais plutôt de comprendre comment nous pouvons au mieux diminuer les facteurs de risques en l'état actuel des connaissances, au-delà de la prévention secondaire qui est l'auto-palpation de nos seins, la palpation par notre médecin et par les mammographies.
Nous explorerons comment les recommandations alimentaires et d'hygiène de vie proposées par l’Ayurveda, notamment pour les femmes en péri-ménopause, peuvent constituer une piste très intéressante pour réduire les risques.
Dans cet article, nous allons explorer la saisonnalité des doshas au fil de l'année et voir comment prévenir les déséquilibres (ou maladies) en intégrant ces variations dans notre quotidien.
La Caraka Samhità, l'un des textes les plus importants en médecine ayurvédique, place le temps au premier rang des causes de maladies, soulignant ainsi son rôle crucial. Elle stipule : « Le mauvais usage, le non-usage et l'usage excessif du temps, de l'intellect et des objets des sens sont la triple cause des troubles mentaux et physiques. » (Sutra 54, chapitre 1 de Sūtrasthāna).
Cette notion peut sembler complexe, car il est souvent difficile d'établir un lien entre certains problèmes de santé, comme l'insomnie ou des troubles digestifs, et l'arrivée de l'automne. En effet, on reprend généralement une routine plus stable après les vacances d'été. Pourtant, il se peut que le dosha Vata (de nature sèche) ait été perturbé durant un été et une arrière saison particulièrement chauds et secs, et que ses déséquilibres ne se manifestent qu'avec l'arrivée du froid, en octobre ou novembre.
Je vous expliquerai cela plus en détail dans la suite de cet article. Mon objectif, comme toujours, est de vous aider à mieux comprendre la logique ayurvédique.
Si vous n'avez pas encore lu les articles précédents sur les doshas Vata, Pitta et Kapha ou l'article précédent sur le cycle des doshas, je vous recommande vivement de les consulter avant de continuer, car ils apportent des bases essentielles pour bien saisir les principes de l'ayurvéda.
Dans cette série d'articles, nous voilà arrivés à une notion clé en Ayurveda : LE TEMPS, ou KALA en sanskrit. Il s'agit de l'intégration, dans notre hygiène de vie et notre alimentation, du respect des heures de la journée et des cycles des saisons, chacun étant dominé successivement par l'un des trois doshas.
Dans la Caraka Samhità, l'un des ouvrages les plus importants en médecine ayurvédique, le temps est cité en première cause des maladies, c'est dire son importance ! "Le mauvais usage, le non-usage et l'usage excessif du temps, de l'intellect et des objets des sens sont la triple cause des troubles mentaux et physiques." Sutra 54 du chapitre 1 de Sūtrasthāna.
Comme souvent en Ayurvéda, les principes sont à la fois simples et complexes. D'une part, ils sont simples parce que nous avons tous fait l'expérience de certaines vérités de la vie quotidienne : par exemple, si nous ne nous couvrons pas suffisamment à l'approche de l'automne et du froid, il y a de grandes chances que nous attrapions un rhume. De même, nous savons qu'il est plus facile de s'endormir en respectant une routine de coucher régulière.
Cependant, l'Ayurveda est bien plus complexe que cela. Par exemple, certaines personnes peuvent éprouver des difficultés à comprendre l'apparition de problèmes comme l'insomnie ou des troubles digestifs à l'arrivée de l'automne, alors même qu'elles ont repris une bonne routine et n'ont pas modifié leur alimentation. Cela s'explique par le fait que leur dosha Vata, progressivement déséquilibré et aggravé durant l'été, ne se manifeste pleinement qu'à l'automne, lorsque le froid s'installe.
Pour le moment, nous allons nous intéresser aux cycles des doshas sur une journée de 24H. Une nouvelle fois, mon objectif est de vous faire rentrer dans la logique ayurvédique pour que vous puissiez comprendre certaines causes de déséquilibre dans votre rythme de vie. Si vous n'avez pas lu les articles précédents sur les doshas Vata, Pitta et Kapha, je vous invite à prendre le temps de les lire et de revenir ensuite à la lecture de cet article, au risque sinon de ne pas véritablement comprendre cette logique ayurvédique.
Comme nous l'avons vu dans les deux précédents articles, c'est sous l'angle des qualités (gunas) que je vous ai proposé de plonger dans la compréhension des doshas. Car c'est à travers eux que le praticien en Ayurvéda va pouvoir comprendre à la fois votre nature profonde ou constitution (Prakriti) et vos déséquilibres (Vikriti).
Petit rappel donc des qualités de Vata et de Kapha pour que vous puissiez mieux comprendre le dosha Pitta.
Vata est variable, sec, léger, froid, rapide, mobile et subtil. Kapha au contraire est solide, lourd, ferme, onctueux, doux, lent et frais. Les qualités de Vata et Kapha sont donc opposées. Ils ne partagent qu'une seule qualité le froid.
Nous allons que seul le dosha Pitta est chaud, mais qu'il est aussi tranchant et odorant.
Le dosha PITTA assure les fonctions de digestion, tant de la nourriture que des pensées et des émotions. Son principe de base est la chaleur et une certaine intensité. On le traduit souvent par le feu ou la "bile".
Nous allons donc nous intéresser aux caractéristiques des constitutions Pitta pures mais aussi aux constitutions mixtes Pitta/Vata et Pitta/Kapha.
Alors je vous invite à découvrir si le dosha PITTA est un peu, moyennement ou beaucoup présent dans votre corps et dans votre psychologie. L'été étant la période où le dosha Pitta peut "déborder", il sera intéressant d'observer si l'été est une saison qui peut ou non vous déranger.
Si vous n'avez pas lu les articles précédents sur Vata et Kapha, je vous invite à prendre quelques minutes pour le faire. Vous pourrez ainsi avoir quelques informations de base sur la logique de l'Ayurvéda.
Dans ce deuxième article sur les doshas, nous allons maintenant nous intéresser à KAPHA. Dans ces articles, j'insiste particulièrement sur les qualités (gunas) des doshas afin de vous permettre de les reconnaître dans votre métabolisme et votre psychologie. Si je traite KAPHA avant PITTA, c'est que VATA et KAPHA ont tous les deux des qualités opposées. La seule qualité qu'ils partagent est le FROID.
Nous allons voir à quel point le dosha KAPHA est important pour le bon fonctionnement des deux autres doshas. Notre société moderne ne valorise pas les qualités des constitutions Kapha et c'est fort dommage. Je remarque que même dans certains livres d'Ayurvéda, les qualités de Kapha sont présentées sous des jours peu avantageux.
Nous allons donc nous intéresser aux caractéristiques des constitutions Kapha pures mais aussi aux constitutions mixtes Kapha/Vata qui comme nous le verrons pourront jouir d'une belle complémentarité de leurs doshas mais parfois d'une association où l'équilibre est plus compliqué à maintenir entre ces deux doshas opposés.
Alors je vous invite à découvrir si le dosha KAPHA est un peu, moyennement ou beaucoup présent dans votre corps et dans votre psychologie. J'espère qu'au travers de ce deuxième article vous permettre de reconnaître ce qui est de votre nature profonde ou ce qui est plutôt le signe d'un déséquilibre du dosha Kapha.
Si vous n'avez pas lu l'article précédent sur Vata, je vous invite à prendre quelques minutes pour le faire. Vous pourrez ainsi avoir quelques informations de base sur la logique de l'Ayurvéda.
Dans cet article, je ne vais pas rentrer dans trop de détails. Le sujet est vaste, néanmoins pour l'Ayurvéda, il n'est pas normal qu'une femme souffre pendant ses cycles. Cela démontre un déséquilibre des doshas ayant amené à un dérèglement du système hormonal féminin. Or il existe de nombreuses plantes européennes extrêmement intéressantes et sûres qui associées à quelques modifications dans l'hygiène de vie et dans l'alimentation, vont permettre en quelques mois de rétablir l'équilibre et diminuer ainsi fortement les troubles menstruels voire les faire disparaître.
Définir les facteurs causaux du dérèglement et les recommandations ayurvédiques personnalisées nécessite évidemment de voir un praticien ayurvédique. Toutefois, la bouillotte est un premier soin externe très efficace pour soulager les crampes. Je vais parler aujourd'hui de sa bonne utilisation car en effet l'usage qui en est fait par la plupart des femmes, c'est-à-dire sur le ventre et sans huile, du point de vue de l'Ayurvéda, est délétère pour l'appareil génital féminin.
Pour l'Ayurvéda, les 3 doshas sont les trois principes d'intelligence au commande de notre corps mais plus généralement trois forces principales qui contrôlent la nature.
Pour cette science millénaire, nous sommes tous un assemblage unique de ces trois doshas, nous donnant une constitution, un métabolisme unique. Les 7 constitutions ou Prakriti sont Vata, Pitta et Kapha, Vata/Kapha, Vata/Pitta, Pitta/Kapha ou Vata/Pitta/Kapha. Aucun type constitutif n'est meilleur qu'un autre. Ce n'est pas un système de comparaison mais de compréhension, chacune des constitutions ayant des avantages et des inconvénients.
Dans ce premier article, nous allons nous intéresser à VATA qui est le dosha maître, le chef d'orchestre des deux autres doshas et allons regarder d'un peu plus près ce qui caractérise les personnes de constitution Vata pure ou mixte.
On va aussi s'intéresser aux déséquilibres de Vata car dans ma jeune expérience clinique, je constate qu'une majorité de mes clients présentent un déséquilibre (Vikriti) Vata. Et moi la première ! Nous verrons pourquoi et comment agir grâce à l'Ayurvéda pour pacifier Vata.
Alors je vous invite à découvrir si le dosha Vata est un peu, moyennement ou beaucoup présent dans votre corps et dans votre psychologie. J'espère au travers de ce premier article vous permettre de reconnaître ce qui est de votre nature profonde ou ce qui est plutôt le signe d'un déséquilibre du dosha Vata.
Plus je plonge dans l'Ayurvéda et dans sa pratique auprès d'une clientèle féminine et plus je suis surprise des limites de la prise en charge et de l'écoute des problèmes dits féminins par la médecine conventionnelle. Me voilà remontée comme un "coucou suisse", tant il me parait anormal en 2024 d'entendre encore un médecin vous dire "ça va passer" quand vous venez pour des bouffées de chaleur qui vous empêchent de dormir depuis des semaines, quand une jeune femme après une opération d'un fibrome voit ses règles devenir hémorragiques et que le chirurgien n'a rien à lui répondre, ni lui proposer.
D'après une étude faite auprès de médecins bretons, seulement 9% d'entre eux auraient une formation en phytothérapie et si la moitié d'entre eux prescrivent des plantes cela reste cantonné aux problèmes d'insomnie et d'anxiété. Ils existent pourtant des plantes ayant fait leur preuve depuis des siècles, accessibles, efficaces et qui en plus de leurs propriétés thérapeutiques peuvent nous offrir une réelle protection face à une pollution environnementale dont il est désormais impossible de se prémunir complètement et qui perturbent de plus en plus notre système hormonal !
Comme pour mon article précédent sur la préménopause, je vais essayer de ne pas être trop simpliste et de vous exposer le point de vue de l'Ayurvéda dans sa complexité et donc sa richesse, à la mesure toutefois de mon expérience à ce jour.
Dans le cadre de l'atelier Yoga et Ayurvéda sur la périménopause que je propose en mars, j'avais envie de partager mon témoignage de la préménopause, période qui précède de quelques années la ménopause et commence en moyenne autour de 45 ans. La ménopause s'installera ensuite après une année complète sans menstruation en moyenne à 51 ans pour les françaises.
Ce témoignage permettra, je l'espère, de faire mieux comprendre la vision de l'Ayurvéda sur cette période de transition et plus globalement les possibilités d'accompagnement qu'elle nous offre.
Une majorité des femmes expérimenteront à cette période à minima un symptôme sans forcément faire le lien avec le système hormonal tant les symptômes peuvent être variés (douleurs articulaires, fatigue, problèmes urinaires, problèmes digestifs...). Or reconnaître les symptômes de la périménopause et les appréhender sous l'aspect hormonal et non pas simplement structurel est important pour agir sur la cause et non pas seulement sur le symptôme. Il est évident que si ces symptômes sont importants, il sera indispensable de consulter son médecin pour s'assurer du caractère hormonal et transitoire et écarter une maladie. Car nous sommes bien d'accord la ménopause n'est pas une maladie toutefois certains symptômes peuvent entraver de manière importante et pendant plusieurs mois voire plus longtemps le bien-être et la vitalité des femmes.
Notre hygiène de vie, notre alimentation, la réduction du stress sous toutes ses formes et une quinzaine de plantes merveilleuses (gattilier, bourrache, sauge, cimicifuga, igname sauvage, angélique... ) peuvent nous accompagner au travers de cette période un rien chamboulante pour certaines d'entre nous !
Cet article repose donc sur mon vécu mais surtout sur l'enseignement en médecine ayurvédique et phytothérapie ayurvédique reçu par le Vaidya Atreya Smith. Ce dernier accompagne depuis plus de 30 ans, sur le sujet, les femmes en France et en Suisse où il enseigne et consulte désormais. Il est à noter que la Suisse reconnait l'Ayurvéda en tant que médecine complémentaire, ainsi nos consoeurs helvètes ont le choix de se tourner vers l'Ayurvéda pour être accompagner pendant la périménopause (1).
(1) Les Suisses peuvent donc avoir accès aux médecines complémentaires pratiquées par un non-médecin et bénéficier de la couverture d’une assurance complémentaire si et seulement si, son thérapeute est reconnu par l’ASCA et/ou la RME selon les critères de sa compagnie d’assurance. L'école d'Atreya Smith EIVS est accrédité par l'ASCA.